COLT EXPRESS - CHEVAUX & DILIGENCE

Fonctionnement

Au début de partie, la mise en place est similaire au jeu de base, mais avec les modifications suivantes :

• On dispose la diligence à droite de la locomotive, à sa hauteur. On positionne alors le shotgun tenant les rênes, ainsi qu'une mallette de 1000 $ sous ses pieds.
• On ajoute ensuite aux différents butins du train une flasque de whisky par wagon, sauf dans la locomotive.
• Pour les passagers de la diligence, on tire au hasard autant de cartes otages que le nombre de joueurs moins un.
• Enfin, on mélange les cartes manches avec les cartes manches du jeu de base.

Les bandits récupèrent tous leur nouvelle carte chevauchée et leur cheval. Ensuite, chaque joueur tend sa main qui contient ou non son cheval. Tous les joueurs dévoilent ensemble leur main. Ceux qui ont mis le cheval positionnent celui-ci devant le wagon de queue et installent leur bandit dans le wagon. Puis, on refait cette étape tant qu'il reste des wagons ou qu'il reste encore des joueurs. Le premier joueur sera alors tiré au sort parmi le wagon le plus éloigné de la locomotive.

Le jeu commence normalement, en respectant les règles du jeu de base. Quelques règles viennent s'ajouter :

Tout d'abord, l'action chevauchée. Lorsqu'un bandit joue cette carte, si un cheval se trouve à son niveau, il peut sauter dessus (du toit ou de l'intérieur d'un wagon, de la locomotive ou de la diligence). Il peut alors déplacer le cheval entre 0 et 3 niveaux vers l'avant ou l'arrière du train. Il doit ensuite entrer dans le wagon qui lui fait face ou dans la diligence, si celle-ci est au même niveau.

Ensuite, la diligence apporte son lot de nouveautés, elle aussi. Elle est moins rapide que le train et reculera d'un niveau à chaque manche vers l'arrière du train. Elle est considérée comme adjacente au wagon située à son niveau, pour les déplacements, les tirs et les coups de poing. A noter : on peut tirer sur le toit de tous les wagons depuis le toit de la diligence, et inversement ! Aucune ligne de vue n'entre en ligne de compte.

Lorsqu'un bandit pénètre dans l'intérieur de la diligence, il prend obligatoirement un otage à l'intérieur, s'il en reste. Cet otage rapportera potentiellement une somme conséquente en fin de partie, mais apportera aussi un malus pour le reste de partie et il sera impossible de s'en débarrasser. On ne peut bien entendu ne prendre qu'un seul otage par bandit. Les otages présents dans la diligence sont les suivants : le caniche (rapporte 1000 $ mais une balle neutre à chaque manche), le banquier (rapporte 1000 $ mais uniquement en possession d'au moins une mallette), le pasteur (rapporte 900 $ mais on pioche une carte de moins en main), l'institutrice (rapporte 800 $ mais on ne peut plus utiliser de coup de poing), la bigote (rapporte 700 $ mais on ne peut plus chevaucher), la vieille dame (rapporte 500 $ par token bijou, mais on ne peut plus avancer de plusieurs wagons sur le toit), la joueuse de poker (rapporte 250 $ par token bourse, mais on perd son pouvoir de bandit) et enfin le photographe (rapporte 200 $ par balle non neutre mais on ne peut plus jouer de carte face cachée). Il faudra donc être le premier à prendre en otage le personnage le plus intéressant en fonction de notre façon de jouer...

Concernant le toit de la diligence, il est défendu par le shotgun. Pour obtenir sa mallette, il faut lui donner un coup de poing. A partir de ce moment-là, il devient agressif et se positionne sur le toit du train. Il duplique alors le comportement du marshal et tout bandit qui passe par lui doit quitter l'emplacement avec une balle neutre. Si c'est un déplacement qui ne s'arrête pas sur la case du shotgun, le bandit obtient simplement une balle neutre mais continue sa course. Tout comme le marshal, on ne peut pas tirer sur le shotgun. Par contre, il bloque la ligne de vue (sauf vers et depuis la diligence). Le shotgun se déplace toujours en fin de manche pour se positionner en face de la diligence.

Un autre ajout de cette extension concerne les flasque de whisky. Elles sont de deux types (classique ou vieux) et se ramassent à la place des butins. La flasque s'utilise à la place de jouer une carte ou de piocher 3 cartes. Lorsqu'on l'utilise une première fois, on la place face verso visible. Elle le reste jusqu'à la fin de la partie, même en tombant au sol. Le whisky classique permet de piocher 3 cartes puis de jouer, tandis que le vieux permet de jouer deux cartes d'action à la suite. Dans les deux cas, on est obligé de jouer chaque action, on ne peut pas la remplacer par la pioche de 3 cartes.

Enfin, les cartes manches ajoutent deux nouveaux symboles : l'éclair et la main. Pour l'éclair, durant ce tour, tous les joueurs révèlent leur action en même temps, puis on les dispose normalement selon l'ordre du tour. Pour la main, en fin de manche, on peut conserver en main pour la prochaine manche autant de cartes que de symboles indiqués. De nouveaux événements apparaissent également sur les cartes de manche de l'extension.

Une nouvelle variante est proposée :

• Variante en équipes : se joue par équipes de deux, si le total des joueurs est pair. Les deux partenaires se mettent l'un à côté de l'autre et jouent toujours l'un après l'autre. Seuls les premiers à jouer dans chaque équipe deviennent premiers joueurs lors d'un changement de manche. Au début de chaque manche, chaque coéquipier pioche une carte de la pioche de son acolyte et complète sa main normalement. La carte reste dans le paquet du joueur tant qu'elle n'est pas jouée et (si c'est une action) peut être jouée à la place d'une action normale. En fin de partie, le total de l'équipe est comparé à celui des autres. L'as de la gachette est décerné à l'équipe ayant le plus tiré, moins toutes les balles ayant été tirées entre partenaires.